Après le Covid-19, la sécurité et la santé au travail toujours au premier plan

L’Organisation internationale du travail a profité de la journée mondiale pour la sécurité et la santé au travail, le 28 avril 2022, pour rappeler l’importance du dialogue social dans ce domaine. Un sujet que Securitas connaît particulièrement bien.

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Après le Covid-19, la sécurité et la santé au travail toujours au premier plan

La journée mondiale pour la sécurité et la santé au travail (SST) a lieu tous les ans, le 28 avril, sous l’égide de l’Organisation internationale du travail (OIT). Dans le monde entier, elle vise à promouvoir la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles. Après une édition 2021 axée, comme en 2020, sur la pandémie de Covid-19 et ses effets sur le monde du travail, l’édition 2022 a mis en avant le renforcement du dialogue social au profit d’une « culture de la sécurité et de la santé sur le lieu de travail », dans un monde en passe de sortir de la crise sanitaire.

Au plus fort de la pandémie, de nombreux pays auront privilégié la participation active des organisations patronales et syndicales à la gouvernance de la SST, afin d’élaborer collectivement des interventions d’urgence, des politiques et des lois. L’OIT espère qu’il en restera quelque chose. Car sous l’effet du Covid-19 est apparue au grand jour une vision positive de cette culture de la sécurité et de la santé, avec des composantes de nature psychologique, comportementale et situationnelle.

Selon l’OIT, la SST devrait être considérée comme une valeur « clairement communiquée comme telle » et intégrée « à chaque aspect des opérations de l’entreprise ». L’enjeu est de taille quand on sait que dans le monde, calcule l’organisation internationale, 5 000 personnes meurent chaque jour dans le cadre de leur activité professionnelle, à la suite d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle, soit 2,2 millions de décès par an. En France, selon le ministère de la santé, 550 morts ont été comptabilisés en 2020, pour 540 000 accidents du travail et 40 000 maladies professionnelles recensés.

Chez Securitas, où le dialogue social est particulièrement vivant, ces sujets sont partie intégrante de l’activité au quotidien.

« En tant que société de services, nous vendons des prestations de sécurité et de sûreté dont certaines comprennent une forte composante hygiène sécurité environnement (HSE). Mais la demande de nos clients en la matière est de plus en plus prégnante et s’inscrit dans le cadre plus général de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) », observe Bernard Danus, expert qualité, hygiène, sécurité, sûreté et environnement Securitas.

Nos clients se montrent très attachés à ce sujet s’agissant de leurs salariés, mais ils nous poussent aussi à améliorer la protection de nos propres équipes. Dans les appels d’offres qu’ils publient pour choisir des prestataires de sécurité, ils nous demandent de rendre des comptes sur les actions que nous menons en interne dans le domaine de la SST.

Pour Securitas, qui emploie 15 000 salariés dans 150 agences en France, l’intérêt est double : satisfaire ses clients et améliorer ses résultats en matière de sécurité au travail. « Par le passé, certains ont pu se demander à quoi servait la SST. Aujourd’hui, tout le monde est conscient de ses enjeux humains et économiques », estime Bernard Danus. De ce point de vue, la journée mondiale du 28 avril 2022 est un levier de plus pour promouvoir ce sujet.