Journal Sud-Ouest, la sécurité à plus d’un titre

Avec deux sites stratégiques situés à Bordeaux, le journal Sud-Ouest - deuxième quotidien français avec plus d’1 million de lecteurs chaque jour - poursuit un partenariat de longue durée avec Securitas. Rémy Lopez, responsable des moyens généraux, en rappelle les contours.

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Vous faites appel aux services de Securitas depuis le début des années 2000. Quelle est votre problématique sécuritaire ?

Rémy Lopez : Securitas intervient sur nos deux sites principaux : le premier, dans le quartier des anciennes friches Bastide, à Bordeaux, abrite le siège du journal. Outre la direction, il accueille les journalistes, la régie publicitaire et les personnels administratifs, soit environ 400 personnes. Le second, situé quelques centaines de mètres plus loin sur le quai Brazza, héberge notre imprimerie. C’est un bâtiment industriel où travaillent 200 personnes.

Un quotidien régional fait-il face à une tension sécuritaire particulière ?

R. L. : Un journal est une institution symbolique pour la population, le lieu de convergence de tous les mécontentements. C’est à sa porte que peut s’exprimer la contestation, parce que sa fonction première est de communiquer et de faire savoir. Depuis une dizaine d’années, nous observons une recrudescence « d’actions » à nos abords. La tragédie de Charlie Hebdo a fait basculer les médias dans la catégorie des cibles potentielles. Nous avons été récemment confrontés aux gilets jaunes, à des groupes de manifestants réagissant à l’actualité du moment, à des taggers qui s’expriment contre ce que nous publions et à des personnes qui souhaitent entrer dans nos locaux sans y avoir été invités. C’est pourquoi assurer la sécurité de nos collaborateurs et de nos bâtiments est une mission primordiale.

Quelles solutions Securitas met-elle en œuvre pour répondre à vos exigences ?

R. L. : La mission commence par le filtrage des allées et venues. L’entrée du siège est protégée par deux sas et un portique de détection, et sécurisée par un agent de sécurité. Une hôtesse d’accueil complète le dispositif pour accueillir les personnes. Pour prévenir les risques, l’agent de sécurité surveille le site en effectuant régulièrement des rondes. Il inspecte le bâtiment pour vérifier qu’aucune personne indésirable ne s’y trouve, contrôle les portes fermées et prévient tout risque incendie. Il rejoint ensuite le PC sécurité et surveille les écrans reliés aux caméras disposées sur l’ensemble du site. Quand nous recevons une personnalité, que ce soit un ministre, un artiste ou un sportif connu, l’agent de sécurité est le relais de sa garde rapprochée ou veille lui-même à sa sécurité dans le bâtiment.
Le site de l’imprimerie est clôturé sur toute sa périphérie, avec des barrières infrarouges qui déclenchent une alarme si on coupe le faisceau. L’agent de sécurité en poste à l’entrée du site supervise les entrées et les sorties et veille à l’intégrité totale du site. En tout, 13 agents de sécurité œuvrent 24h/24 à la sécurité et la sûreté de nos deux sites. Afin d’être toujours mieux protégés, nous modernisons nos systèmes de surveillance, en concertation étroite avec l’agence Securitas de Bordeaux. Nous avons déployé de nouvelles caméras haute définition, renforcé les contrôles d’accès et équipé les agents de sécurité de tablettes tactiles pour interagir avec leurs collègues. L’enjeu est majeur : nous ne nous défendons pas seulement nous-mêmes, mais c’est toute l’image et la réputation du journal Sud-Ouest qui est en jeu.

Que pensez-vous de votre collaboration avec Securitas ?

R. L. :  La présence visible des agents de sécurité de Securitas dans nos locaux est un premier rempart à toute intrusion éventuelle. J’apprécie la disponibilité et la réactivité de Pierre Destandau, le directeur de l’agence de Bordeaux avec qui nous travaillons main dans la main. Les équipes sont très bien formées et agissent avec professionnalisme. Bien sûr, on peut toujours s’améliorer. Le principal danger de la fonction est l’habitude qui peut s’installer au fil du temps et les relations amicales qui vont se nouer entre les agents de sécurité et le personnel du journal. Cela peut conduire à relâcher l’attention et accorder certaines libertés qui n'auraient pas lieu d’être. Nous en sommes conscients et travaillons ensemble pour monter en compétence et maintenir notre vigilance en toutes circonstances.