L’INSEE analyse l’impact de la Covid-19 sur le secteur de la sécurité privée

Publié le Modifié le

L’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) a récemment réalisé une étude concernant l’impact de la pandémie sur le marché de la sécurité privée. Résumé.

Temps de lecture : 2 minutes (en moyenne)

L’INSEE analyse l’impact de la Covid-19 sur le secteur de la sécurité privée

Avec la crise sanitaire, toutes les sphères de l’économie ont été touchées. L’INSEE a mené en octobre 2021 une analyse ciblée sur la façon dont le secteur de la sécurité privée a traversé cette période. Ce marché a connu une baisse d’activité de 3,1 % ; un ralentissement qui reste moins marqué que dans l’ensemble des activités de soutien.

Avant la crise

L’étude de l’INSEE commence par un état des lieux du marché avant la pandémie, en 2019. À cette période, le secteur de la sécurité privée bénéficie d’une activité dynamique (+ 3,6% en moyenne annuelle entre 2010 et 2019) avec un chiffre d’affaires (CA) de 7 milliards d’euros. Les activités de sécurité privée* représentent 73,1% du CA du secteur, loin devant les systèmes de sécurité (26,2%) et les enquêtes (0,7%).

Un repli de 3,1% au plus fort de la crise sanitaire

La fermeture des commerces non-essentiels à partir de mars 2020, les reports d’événements culturels et la forte réduction du trafic aérien, domaines dans lesquels s’exercent les activités de sécurité privée, justifient la baisse de 3,1% du CA du secteur.

Au second semestre 2020, « l’activité se redresse de 3,9 % par rapport au premier semestre, tout en restant inférieure à son niveau de 2019, du fait du deuxième confinement et du maintien des fermetures » précise l’étude de l’INSEE.

Lors du troisième confinement début 2021, l’activité diminue à nouveau de 3,7%, mais bénéficie tout de même du redémarrage des événements culturels, des salons et des foires à partir du printemps de la même année.

L’INSEE n’omet pas de préciser que plus de la moitié du CA (54%) du secteur de la sécurité privée est réalisée par les grandes entreprises et les entreprises de taille intermédiaire (ETI).

Après les activités principales, la chaîne de valeur d’une entreprise dépend de ses activités de soutien. Y figurent l’approvisionnement, le développement technologique, la recherche et le développement (R&D), la gestion des ressources humaines et l’administration.

* Définition : la sécurité recouvre trois activités élémentaires : la sécurité privée, les systèmes de sécurité et les enquêtes.

Article rédigé d’après l’étude de l’INSEE disponible au lien suivant : https://www.insee.fr/fr/statistiques/5758520