La sécurité privée serre les rangs pour mieux peser dans le débat public

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Depuis le mois d’avril, la Fédération française de la sécurité privée accueille en son sein le GES, le Sesa, la Fedesfi et l’Ufacs tout récemment constituée par fusion de l’Unafos et du FPS.

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La sécurité privée serre les rangs pour mieux peser dans le débat public

Il l’avait annoncé comme un objectif prioritaire. Lors de son élection à la présidence de la Fédération française de la sécurité privée (FFSP), le 15 mars 2022, Jean-Christophe Chwat s’était fait fort de « rassembler l’ensemble de la filière » au sein de l’organisation. C’est désormais chose faite.

Au mois d’avril, quatre syndicats professionnels ont rejoint la FFSP : le Groupement des entreprises de sécurité privée (GES) présidé par Luc Guilmin, Président de Securitas France, le Syndicat des entreprises de sûreté aérienne et aéroportuaire (Sesa), la Fédération des entreprises de la sécurité fiduciaire (Fedesfi) et l’Union française des acteurs de compétences en sécurité (Ufacs), elle-même fruit de la fusion en octobre 2021 de l’Union nationale des acteurs de formation en sécurité (Unafos) et du Syndicat professionnel de la formation en prévention et sécurité (FPS).

« Dès le lendemain de mon élection, j’avais lancé un appel en ce sens et parlé avec les présidents de ces organisations pour que nous trouvions le moyen de peser davantage dans le débat public et que notre écosystème soit enfin perçu comme un et indivisible », raconte Jean-Christophe Chwat, par ailleurs P-DG de VPS Group, entreprise spécialisée dans la sécurisation des biens immobiliers.

Le ralliement des quatre organisations à la fédération est un événement « historique », affirme-t-il. « Cela n’avait jamais été fait, alors qu’il s’agissait de la seule solution pour que nous puissions travailler convenablement avec les pouvoirs publics et le législateur », précise-t-il. Voilà donc désormais l’ensemble de la profession réunie sous le même toit, dans une maison commune.

L’objet de la FFSP n’est ni d’être le syndicat des syndicats, ni de parler à la place de tel ou tel. « C’est mon deuxième objectif prioritaire : discuter entre nous de la raison d’être de la fédération », indique Jean-Christophe Chwat. Si le dialogue social reste l’apanage des organisations professionnelles et reste un sujet dont la FFSP n’entend pas se mêler, tous les autres sujets sont susceptibles d’être abordés en son sein, comme l’attractivité de la filière.

« Y compris ceux qui fâchent », prévient son nouveau président. Des groupes de travail viennent du reste d'être constitués en ce sens. En ligne de mire : l’établissement d’une feuille de route stratégique d’ici à la fin de l’été.