Piraterie : la sécurité privée bientôt autorisée à bord

Temps de lecture : 1 minutes (en moyenne)

En l'espace de quelques années, la piraterie maritime est devenue un fléau pour les armateurs du monde entier. Attaques violentes, détournements et prises d'otages, parfois sanglantes, surviennent fréquemment dans le nord-ouest de l'océan Indien, dans le golfe de Guinée et en mer de Chine. Au total, toutes zones géographiques confondues, 120 actes de piraterie ont encore été recensés depuis le début de l’année 2013 par le Bureau maritime international (BMI).

Dans ce contexte d'insécurité, la France, par la voix du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a annoncé un projet de loi autorisant l'embarquement de gardes privés et armés à bord des navires français. Les entreprises privées de protection physique des navires (E3PN) pourront ouvrir le feu en cas de légitime défense. Le projet de loi a été adopté par le Conseil des ministres début janvier et doit être débattu à l'Assemblée nationale en février.

Un décret ultérieur précisera les types d'armes admis pour les employés des E3PN ainsi que les catégories de navires concernés. Le Conseil national des activités privées de sécurité (Cnaps) devrait être l'autorité chargée de délivrer les agréments à ces entreprises de sécurité privée.

Source : AEF, Sécurité globale