Qu’est-ce que l’obsolescence en sécurité électronique ?

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Caméras, lecteurs de badges, systèmes de vidéosurveillance, de détection incendie… Les équipements de sécurité électronique de plus en plus perfectionnés ne sont pas à l’abri de l’obsolescence, qui affaibli leur efficacité, et donc la sécurité du site

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Il ne faut évidemment pas confondre une installation hors-service et un équipement obsolète. « L’obsolescence se traduit par la perte de valeur d’usage et/ou d’utilité d’un produit. Comme une vieille 2 CV, une installation “vieillotte” peut encore donner satisfaction », souligne Laurent Henry, responsable du bureau d'études avant-vente Sécurité électronique de Securitas. Tout dépend bien sûr du type et du degré d’obsolescence car, en matière de sécurité, la maîtrise des risques est la règle numéro un. Or, les actes de malveillance visent plus particulièrement à exploiter ces systèmes obsolètes. Comme les installations peuvent avoir une durée de vie supérieure à dix ans, cela conduit inexorablement à une « superposition » de vagues technologiques successives entraînant à terme un phénomène d’obsolescence des matériels et des logiciels.

On distingue diverses sortes d’obsolescence :

  • l’obsolescence technique est due à la panne d’un composant essentiel que l’on ne trouve plus sur le marché,
  • l’obsolescence logicielle est liée au logiciel embarqué (la nouvelle version n’est pas compatible avec l’ancien système d’exploitation, etc.),
  • l’obsolescence indirecte est relative à l’indisponibilité sur le marché d’un produit ou d’un composant (une pièce détachée par exemple) associé à l’équipement principal,
  • l’obsolescence réglementaire est due à une installation qui n’est plus adaptée aux évolutions normatives.

« Dans notre métier, notamment en matière de contrôle d’accès et de vidéoprotection, la réglementation change beaucoup. Par exemple, certains badges et lecteurs de badges sont devenus obsolètes à la suite du renforcement des règles de sécurité concernant le cryptage des données à caractère personnel », souligne Laurent Henry.