Sécurité des JO 2024 : 58% des Français n’ont pas confiance

Près de six Français sur dix doutent de la capacité du gouvernement à veiller à la sécurité de tous lors de la Coupe du monde de rugby de l’été 2023 ou des Jeux Olympiques de 2024, d’après un baromètre Fiducial paru à la fin de l’année 2022. Une étude qui met également en lumière la bonne image des agents de sécurité privée qu’ont les Français.

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Sécurité des JO 2024 58 % des Français n’ont pas confiance

En ce début d’année 2023, les enjeux de sécurité liés à l’organisation de grands événements sportifs en France sont au cœur de l’actualité. La sécurisation de la Coupe du monde de rugby cette année, et des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 à Paris pose question.

Principale préoccupation : la pénurie de main d’œuvre qui entraîne un objectif de recrutement d’environ 25 000 agents de sécurité pour ces rendez-vous majeurs, postes pour lesquels on pourrait avoir aussi recours à des personnes sans emploi ou à des étudiants.

72 % hésiteraient à assister à ces événements 

Au-delà des sphères politiques ou sportives, les Français sont attentifs à ces sujets. D’après la 25ème édition du Baromètre Fiducial de la Sécurité des Français sorti à la fin de l’année 2022, le constat est sans appel : 58% des Français doutent de la capacité du gouvernement à veiller à la sécurité durant ces événements sportifs.

S’ils pensent que la sécurité sera maîtrisée s’agissant de la prévention des attentats, 67 % d’entre eux craignent que ce ne soit pas le cas en matière de vols ou encore de débordements (62 %). La sécurité des « fan zones », de l’entrée des stades et des lieux touristiques est également une source d’inquiétude pour 68 % des personnes interrogées.

Une défiance qui ne sera peut-être pas sans conséquence, 72 % des Français affirmant qu’ils pourraient être dissuadés d’assister à ces événements s’ils ressentent des doutes sur la sécurité.

Les agents de sécurité privée à la rescousse

Dans ce contexte, le baromètre nous apprend que 56 % des personnes interrogées approuvent le recrutement d’étudiants et de personnes sans emploi comme agents de sécurité, même s’ils sont contre le principe de formation accélérée.

Surtout, les Français déclarent majoritairement (65 %) avoir une bonne image du métier d’agent de sécurité privée, qu’ils jugent utile à 85% mais pas suffisamment rémunéré (76 %) ni valorisé (78 %). Dans le cadre du continuum de sécurité, lancé depuis plusieurs années déjà, les Français semblent intégrer le fait que public et privé puissent s’unir pour veiller à la sécurité de tous.