Sécurité et bon sens pour SKF

La sécurisation du siège social de SKF France par Securitas, à Montigny-le-Bretonneux, est une longue histoire tissée autour de la confiance.

« Nous sommes arrivés dans cette commune de Saint-Quentin-en-Yvelines en 2001 et nous avons toujours gardé le même prestataire, tout simplement parce qu’il répond parfaitement à nos besoins. Nous travaillons en bonne intelligence car nous avons en face de nous un interlocuteur humain », se félicite Antoine Sanson, responsable des services généraux.

Ce site tertiaire est constitué d’un immeuble accueillant 220 collaborateurs : commerciaux, ingénieurs et services supports transversaux.

SKF France se considère exposé aux risques d’intrusion, de vol, d’espionnage industriel et d’incendie. La première mission de Securitas est l’ouverture du site, et sa fermeture. Le soir, un agent de sécurité mobile vérifie que tout le monde a bien quitté les lieux, que toutes les lumières ont été éteintes, les fenêtres closes et les robinets fermés. L’accès au bâtiment s’effectue par un lecteur de badges physiques programmés pour fonctionner uniquement en journée.

« En dehors de la journée, à deux ou trois exceptions près, les badges ne sont pas opérants, ce qui constitue une barrière de sécurité », précise Antoine Sanson.

Le deuxième service de Securitas est la télésurveillance. Le siège de SKF France est doté de caméras aux abords extérieurs du site, mais également de nombreux systèmes de détection intrusion et incendie.

« Ces dispositifs sont reliés à une centrale de télérelais, elle-même en contact direct avec le centre de télésurveillance de Securitas. Si une anomalie est détectée, ce sont les équipes de Securitas qui m’appellent ou, si je ne réponds pas, appellent le directeur du site. En dernier recours, l’agence sécurité mobile Securitas dont dépend Montigny-le-Bretonneux envoie un agent de sécurité mobile sur place pour effectuer une levée de doute », décrit Antoine Sanson.

Dans les faits, les levées de doute sont aussi déclenchées à la demande de SKF France.

« Nous n’avons jamais eu à déplorer d’intrusion ou de vol mais il est arrivé que nous ayons des doutes, à cause de la défaillance technique de l’un de nos détecteurs de mouvement », rapporte le responsable des services généraux.

L’incident s’est produit durant un week-end et par mesure de précaution, il a été décidé de faire passer un agent de sécurité mobile régulièrement, le temps de procéder à la réparation. Une autre fois, l’agent de sécurité mobile en charge de la fermeture du bâtiment a signalé une fuite sur un ballon d’eau chaude, ce qui a conduit temporairement à une coupure d’eau et d’électricité dans la zone concernée.

« Nous ne sommes plus dans le domaine de la sécurité pure mais dans l’idée de bon sens, c’est ça qui nous plaît », conclut Antoine Sanson.