Quels sont les résultats de l’enquête sur l’évaluation de la performance de la politique de sûreté ?

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A l'occasion du forum Global Security Process, qui s'est tenu à Paris le 21 mars 2013, un sondage portant sur l'évaluation de la politique de sûreté des entreprises a été présenté. Cette étude, réalisée par Global Security Process et le magazine En Toute Sécurité, comptabilise près d'une centaine de réponses de directeurs sécurité de grands groupes et apporte des informations intéressantes sur les pratiques actuelles. Elle montre tout d'abord que la majorité des entreprises (76,8 %) procèdent à l'évaluation de leur politique de sécurité-surêté.

  • 62,8 % des directeurs s'en servent pour évaluer l'efficacité de l'organisation,
  • 61,6 % pour réévaluer les risques,
  • 39,5 % pour auditer les équipements,
  • 36 % pour évaluer les sentiments de sécurité dans l'entreprise,
  • 28 % pour mesurer les performances en termes de statistiques,
  • 21 % pour rationaliser la politique d'investissement,
  • 16,8 % pour mettre à jour des protections juridiques.

En revanche, les indicateurs servant à évaluer objectivement ces politiques restent flous. Seulement 45,3 % des directeurs interrogés ont défini une liste de critères. Parmi ces derniers, aucun n'a cité de critères qualitatifs. Seuls des critères quantitatifs ont été retenus. De surcroît, la démarche semble avoir été complexe à réaliser.

Près de la moitié des participants considèrent que l'évaluation de la politique de sécurité-sûreté est difficile ou très difficile. La raison de cette tendance est peut-être un manque d'accompagnement. De fait, seulement 13,9 % des directeurs sécurité ont fait appel à un organisme extérieur.

Le rapport produit par Global Security Process et En Toute Sécurité suggère que les directeurs sécurité-sûreté aient recours de manière plus systématique à des organismes extérieurs dans un souci de diagnostic objectif. D'après les personnes interrogées, les évaluations aideraient effectivement à faire évoluer l'organisation et la méthodologie (51,1 %), la formation (40,7 %), à réajuster l'investissement (39,5 %) et à optimiser les process internes (32,5 %).

Source : magazine En Toute Sécurité, n° 540.