Congrès du GES 2023 : entre partage d’expérience et défis pour l’avenir

Pour cette 4ème édition, le Congrès du GES accueillait 130 participants.

« Cet événement est toujours très attendu de la part des adhérents. C’est l’occasion pour eux de se rencontrer, de discuter de leurs problématiques et de bénéficier de conseils sur des sujets précis. Surtout, ils ont pu rencontrer le nouveau président du GES, Abdelhamid Faddeoui, qui a succédé à Luc Guilmin », explique Cédric Paulin, secrétaire général du GES.

Au programme de ces deux journées : tables rondes, conférences, village partenaires et, bien sûr, moments de convivialité.

Un prisme économique au cœur des échanges

Trois grandes thématiques ont animé les discussions durant ces deux journées. La première, clé pour l’avenir et la pérennité du secteur, concerne la rentabilité des entreprises de sécurité privée.

« Nous avons dans un premier temps pu partager notre fierté d’avoir lancé, en mai dernier, l’indice des coûts de revient de la sécurité privée », ajoute Cédric Paulin.

Cet indicateur suit l’évolution des coûts de la sécurité privée et offre aux professionnels du secteur un outil transparent pour l’actualisation de leurs contrats. Un moyen idéal pour aider les entreprises à consolider les relations commerciales avec leurs clients.

« Notre deuxième axe de travail était la mise en place d’une garantie financière et les moyens que nous déployons pour pousser cette revendication auprès des pouvoirs publics. »

Les Jeux Olympiques et Paralympiques en ligne de mire

À un an des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, le sujet a, évidemment, occupé une place centrale dans les échanges. Le Congrès du GES a ainsi accueilli un invité de marque, le conseiller Budget / JOP / Sécurité privée du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, Romain Monconduit. Ce dernier a réaffirmé la place centrale qu’occuperont les professionnels de la sécurité privée lors de la compétition, avec une mobilisation estimée à 25 000 agents de sécurité. Nadine Crinier, directrice générale de Pôle emploi Île-de-France, en a profité pour faire passer ses messages concernant les besoins de recrutement à venir d’ici-là.

« Cette table ronde s’est conclue par un tour d’horizon de ce qui se fait dans d’autres pays en matière de sécurité privée. L’Espagne, par exemple, est probablement aujourd’hui le pays plus avancé en matière de formation, de reconnaissance et de collaboration privé/public », poursuit Cédric Paulin.

Sécurité incendie et alternance

Enfin, le rôle de la formation a occupé une place prépondérante lors du Congrès avec, notamment, la question de l’intégration de la sécurité incendie dans le périmètre des activités réglementées. Autre sujet de taille pour l’avenir : la possibilité pour les entreprises du secteur d’accueillir des alternants en leur sein alors que la législation actuelle l’interdit.

« Quand on sait que le secteur manque de 20 000 agents, ces enjeux constituent un levier important pour notre avenir », appuie Cédric Paulin.

Un lien étroit avec les acteurs institutionnels qui se confirme

Bilan de ces deux journées riches en enseignements ? La satisfaction pour les adhérents de constater que le GES porte haut et fort leurs revendications et problématiques, notamment auprès des pouvoirs publics. La présence de David Clavière et Michel Delpuech, respectivement directeur et président de la Commission de discipline du Conseil national des activités de sécurité privée (CNAPS), a également été l’occasion de souligner les liens étroits qui lient le GES et les institutions.

« Nous avons surtout pu compter parmi nos invités, Eric Ferri, sous-directeur à la Direction des affaires juridiques du ministère de l’Intérieur, avec qui nous entretenons une relation de confiance et de collaboration », conclut Eric Paulin.

Rendez-vous en septembre 2024, juste après les Jeux Olympiques et Paralympiques, pour faire le bilan de cette expérience lors du prochain Congrès du GES !