La sûreté aéroportuaire face au risque terroriste (2/2)

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La sûreté aéroportuaire est en permanente évolution. Depuis les attentats de 2001, les règlementations et les techniques s’adaptent quasiment en temps réel à chaque nouveau risque terroriste.

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Aéroport Roissy Charles-de-Gaulle

Les moyens techniques employés en sûreté aérienne pour lutter contre le terrorisme

Pour appliquer les différents niveaux de réglementation, les pouvoirs publics et les sociétés de sécurité privée chargées de la sûreté aéroportuaire déploient des techniques toujours plus pointues d’inspection filtrage, de renseignement, de scanners corporels et de profiling (ciblage des passagers selon des critères de risque pertinents).

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Les moyens sont concentrés sur le contrôle des bagages de soute et sur les contrôles permettant aux passagers d’entrer dans la Zone de sûreté à accès réglementé (ZSAR) réservée au personnel et à l’embarquement.

L'inspection filtrage des bagages de soute

Les bagages déposés par les passagers et destinés à voyager dans les soutes des avions font l’objet de contrôles rigoureux de la part des agents de sûreté aéroportuaire.

De nombreuses technologies sont mobilisées. Les bagages de soute sont tracés, associés informatiquement aux passagers propriétaires. Ils sont soumis à des examens cynotechniques, à des appareils à rayons X, et, à des appareils de détection automatique d’explosifs et d’engins explosifs.

Les équipements de convoyage (tapis, trieurs, dispositifs de déviation des bagages suspects nécessitant un traitement par les artificiers) nécessitent eux-mêmes une haute technologie logistique.

Contrôle rayon X

Le contrôle des passagers et des bagages de cabine

Avant d’entrer en Zone de sûreté à accès réglementé (ZSAR), les passagers traversent le Poste d’inspection filtrage (PIF).

Les cartes d'embarquement et pièces d'identité sont vérifiées. Puis, afin d’empêcher l’intrusion à bord d’objets illicites, des contrôles stricts sont réalisés par les agents de sûreté aéroportuaire.

Ces contrôles s’appuient sur du matériel tels que les portiques de détection de métaux, les détecteurs de métaux portatif, l’imagerie radioscopique, le système de détection d’explosifs, l’équipement de détection de traces d’explosifs, l’équipement d’inspection filtrage des liquides, aérosols et gels (LEDS), le scanner de sûreté et l’analyseur de chaussures.

C’est au prix d’une extrême rigueur réglementaire et technologique que la sûreté aéroportuaire lutte au quotidien contre le risque terroriste.


Source : Direction générale de l’aviation civile (DGAC)
Crédit photo : Mattes, Dmitry Avdeev, sous licence CC BY-SA 3.0