Nice et ses 7 000 contrôles d’accès, une sécurisation hors normes

Sécuriser la ville la plus sécurisée de France n’est pas banal. Prestataire de la Métropole Nice Côte d’Azur depuis une quinzaine d’années, Securitas a sous sa responsabilité un nombre important de bâtiments dans tout le périmètre de cette agglomération de 360 000 habitants. L’hôtel de ville, ainsi que toutes les mairies annexes et tous les bureaux administratifs en font partie. De plus, Securitas gère la sécurité des 150 écoles, des crèches, des dix musées, du Palais Nikaïa (l’une des plus grandes salles de spectacles de la région), du palais des congrès Acropolis, de la nouvelle cuisine centrale de la ville à n’utiliser aucun plastique et tous les bâtiments des forces de l’ordre, en centre-ville comme en périphérie.

Cela signifie réaliser des missions de contrôle d’accès : une gestion de 7 000 badges, avec des lecteurs sophistiqués et des équipements dans certains cas biométriques, comme à l’entrée de la douzaine d’armureries que possède la police municipale. Et le dossier du moment, le futur hôtel des polices, qui s’installera en décembre 2025 dans l’ancien hôpital Saint-Roch, en plein cœur de la préfecture des Alpes Maritimes.

C’est un projet inédit en Europe, consistant à regrouper sur un même site - 50 000 m2 au total - la police nationale (1 200 agents), la police municipale (la plus importante de France avec 800 agents) et la gendarmerie, ainsi qu’un centre « d'hypervision urbaine » où l’on trouvera une plateforme de pilotage de tous les dispositifs, faisant de Nice une ville « intelligente », un centre de gestion du trafic, un PC sécurité et une salle de commandement mutualisable pour les grands événements et la gestion de crise. Cette salle des commandes contrôlera notamment, depuis des salles de crise modulables, les 4 000 caméras de la ville et du réseau de transport, actuellement pilotées par un centre de supervision urbaine, dont les accès sont sécurisés par Securitas.

« Toutes les forces de sécurité se retrouveront à la même adresse et chacune ne devra avoir accès qu’à ses propres locaux. C’est un énorme challenge en termes de contrôle d’accès et de gestion d’alarme », observe Charly Hamadi, responsable du pôle sûreté à la direction de la prévention et de la gestion des risques (DPGR) de la métropole. Securitas mène actuellement une mission de conseil et de conception pour définir les solutions techniques innovantes les mieux adaptées. Le sujet est d’autant plus sensible que le nouvel hôtel des polices abritera des cellules de garde à vue, des cellules anti-terroristes et les locaux du RAID, l’unité d'élite de la police nationale. « Il s’agit de faire du sur-mesure. Une délégation de la ville de Nice devrait à ce titre effectuer bientôt une visite à l’Experience center de Securitas, à Issy-les-Moulineaux », indique Charly Hamadi.

En attendant, dans tous les bâtiments existants de la métropole niçoise, Securitas gère les centrales d’alarme et les contrôles d’accès, lesquels conduisent à cinq interventions par jour, cinq jours sur sept. S’agissant des dix immeubles de la mairie, Securitas a récemment restructuré les installations de sécurité, aux termes d’un audit de mise aux normes.

« Quand une alarme se déclenche, Securitas a pour obligation d’intervenir dans l’heure. Pour le moindre dépannage, ses agents de sécurité sont disponibles 24 heures sur 24. C’est leur réactivité qui nous intéresse, car c’est gage d’efficacité », souligne Charly Hamadi. Ce dernier se félicite que Securitas ait nommé un chargé d’affaires, interlocuteur unique de la Métropole Nice Côte D’Azur.

« Toutes nos demandes d’intervention pour dysfonctionnement sont traitées dans la journée, les devis nous sont transmis avec une rapidité incroyable », dit-il. C’est la clé de la réussite.