Sécuriser le village de loisirs du Club Med de La Palmyre

À quoi ressemble le village du Club Med de La Palmyre ?

Yann Bazin : Il est positionné en bord de mer, à la sortie de l’estuaire de la Gironde, entre Royan et l’île d’Oléron. Le village s’étend sur 25 hectares. Il a été inauguré en 2003 et en 2019, il a fait l’objet d’une grosse opération de rénovation extension, pour passer de la catégorie 3 Tridents à la catégorie 4 Tridents, avec des activités d’hôtellerie, restauration, spectacle et un centre de convention de 1 300 mètres carrés.

Quelle est sa capacité d’accueil ?

Y. B. : Le village est très attractif, en raison de sa proximité avec le célèbre zoo de La Palmyre, mais aussi de sa configuration. Il est en effet bordé à la fois par l’Atlantique, une forêt de pins et un terrain de golf. Il compte 420 chambres, ce qui lui permet de recevoir jusqu’à 1 200 personnes en haute saison. Nous accueillons aussi des séminaires d’entreprises pouvant induire la location du village entier. C’est un créneau porteur dans le contexte de sortie de pandémie de Covid, car les salariés des entreprises ont besoin de se retrouver.

Comment abordez-vous les questions de sécurité ?

Y. B. : Le site présente des spécificités très particulières, avec une grande diversité de publics et d’activités. La sécurité s’avère y être très complexe. Le village fermant ses portes l’hiver, les missions de Securitas se déroulent selon deux périodes distinctes. De novembre à avril, il s’agit de la surveillance d’un site pratiquement inoccupé. Nos équipes étant restreintes, leurs agents de sécurité sont alors nos yeux.

Et le reste du temps ?

Y. B. : Les missions de Securitas se déroulent sous diverses phases d’exploitation. L’ouverture a lieu aux vacances de Pâques, avec un remplissage exclusivement familial. Puis jusqu’à la mi-juin, le village reçoit un mix de clientèles, le troisième âge et les familles avec bébés, ainsi que des groupes d’entreprises. Juillet et août sont ensuite traditionnels, avec des effectifs touristiques à leur maximum. En septembre, le site retrouve la typologie de clientèle du printemps.

Comment se passent les transitions ?

Y. B. : Nous sommes capables de vider le village en trois jours et de le remplir en 24 heures avec six cents personnes pour un séminaire, puis dans la foulée de le remplir à nouveau avec des clients plus traditionnels. Cela demande une gymnastique de haut vol en termes de logistique et de sécurité, bien sûr.

Pouvez-vous donner des exemples ?

Y. B. : Quand nous privatisons des espaces, nous avons besoin de renforts d’agents de sécurité pour le filtrage. À la Toussaint au contraire, le village fait le plein avec des familles. Les missions de Securitas consistent alors, comme en été, à réaliser des rondes, et de la vidéosurveillance sur la base nautique située à l’extérieur, dans la marina de La Palmyre. S’y ajoute la gestion des alarmes anti-intrusion, avec un reporting direct au poste de surveillance. Le dispositif fonctionne 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

Quelles sont les autres missions de sécurité dont vous avez besoin ?

Y. B. : Securitas effectue des levées de doute en cas de déclenchement d’alarmes incendie, ce qui est assez fréquent en saison. Le site compte un millier de points de détection. Securitas est par ailleurs responsable du secours et l’assistance à personnes. En dehors des horaires d’ouverture de l’infirmerie, ce sont les agents de sécurité qui sont en charge des premières interventions. Autre mission : le filtrage du personnel. C’est une tâche importante, car certains de nos employés logent sur place et il faut les protéger la nuit. D’autres résident à l’extérieur du site : Securitas doit veiller à ne faire entrer que les personnes habilitées. Même chose avec les fournisseurs.

Comment qualifieriez-vous vos relations avec Securitas ?

Y. B. : Tout fonctionne avec fluidité, grâce à des contacts quotidiens entre le Club Med et le responsable de site de Securitas. Dans les grilles d’évaluation que nous remplissons, Securitas est toujours dans le haut des notations.