Un partenariat de longue date avec l’École Nationale Supérieure de Sécurité Sociale

Pouvez-vous nous rappeler la vocation de l’EN3S ?

Sylvie Deleage : L’École Nationale Supérieure de Sécurité Sociale a été créée à Paris en 1960 pour former les futurs cadres dirigeants du service public de la sécurité sociale. L’École a ensuite déménagé en 1978 de Paris à Saint-Étienne, en pleine décentralisation, à l’initiative de Michel Durafour, alors ministre du Travail et… maire de Saint-Étienne. L’EN3S est un établissement public qui dépend du ministère de la Santé et de la Prévention et forme chaque année soixante étudiants sélectionnés sur concours. Nous conservons un site parisien qui abrite l’Institut des Hautes Études de Protection Sociale (IHEPS), chargé de promouvoir les enjeux de la protection sociale auprès des leaders d'opinion issus de la société civile (dirigeants d’entreprise et du secteur public, élus, partenaires sociaux, journalistes, etc.)

Comment sont organisés vos établissements ?

S. D. : Nous comptons trois sites à Saint-Etienne, dans le quartier Bellevue, proche du centre-ville et un site à Paris. À Saint-Etienne, l’école et le siège sont implantés dans un bâtiment de 5 000 m2 comprenant principalement des salles de cours et des bureaux. Le deuxième site est le Montebello, une résidence comprenant 59 appartements réservés à nos élèves. Nous avons enfin une annexe proche de l’école où nous donnons également des cours. Le site de Paris, dans le XIIIe arrondissement, est un lieu d’échanges et de formation.

Quelles sont les prestations réalisées par Securitas pour l’EN3S ?

S. D. : La surveillance de nos sites a démarré au début des années 1980. Le contrat avec Securitas comprend un service de sécurité mobile avec l’intervention d’un agent de sécurité qui gère l’ouverture et la fermeture des locaux. Cette surveillance vaut pour tous nos établissements, hormis la résidence Montebello où demeure un gardien. Nos sites sont également équipés du système de vidéosurveillance RVS Go, qui repose sur des caméras « intelligentes » capables de détecter une intrusion. Si une alarme se déclenche, l’opérateur de télésurveillance du Centre opérationnel Securitas effectue une levée de doute par l’image et peut réaliser une téléinterpellation grâce aux haut-parleurs associés. Bien entendu, nous sommes également prévenus en temps réel de tout déclenchement d’alarme. Les vidéos sont enregistrées dans notre système informatique et peuvent être consultées en cas de besoin. Enfin, deux boîtiers d’alarme, localisés à deux endroits différents, permettent d’appeler à l’aide immédiatement en cas d’urgence.

Comment vos besoins en matière de sécurité ont-ils évolué au fil des années ?

S. D. : Le contrat actuel se termine en décembre 2023 et nous l’avons d’ores et déjà prolongé, dans l’intention de l’étoffer. Les conditions de vie dans notre quartier se sont dégradées depuis une dizaine d’années et nous avons connu à deux reprises des intrusions d’inconnus que nous avons interceptés à temps. Ces deux événements nous ont fait prendre conscience de la porosité de nos bâtiments. Créer un sas d’accès avec une entrée et une sortie séparées, voire mettre en place de la surveillance humaine à temps plein, un agent de sécurité qui effectuerait des rondes durant la journée, sont des solutions auxquelles nous réfléchissons. À Paris, ce sont plutôt les incivilités récurrentes qui nous préoccupent : nous devons en prendre la pleine mesure pour y faire face efficacement.

Comment jugez-vous la qualité de votre relation avec les équipes Securitas ?

S. D. : Securitas est un partenaire de longue date qui a une expertise avérée de la surveillance et reste compétitif en termes de prix. Après toutes ces années de collaboration, ses équipes connaissent bien nos quatre sites ; même si au gré des appels d’offres publics auxquels nous sommes soumis, nous avons dû, durant certaines périodes, changer de prestataire. Nos interlocuteurs de l’agence de Saint-Étienne sont à notre écoute, même s’ils sont nombreux. La gestion de la surveillance de notre immeuble parisien peut être un peu plus difficile, probablement du fait de notre éloignement le retour sur les déclenchements d’alarmes intempestifs n’est pas systématique. Mais quand j’ai un problème ou une question à poser, j’appelle le coordinateur local des opérations qui trouve souvent une solution. En ce sens, la dimension client est totalement intégrée chez Securitas.