Agir avec impact pour la diversité et l’inclusion

Un an après le large succès remporté par le Sommet de l’inclusion, à Paris, s’est tenue la deuxième édition de cette rencontre de grande ampleur. Mardi 29 novembre 2022, plusieurs milliers de jeunes des territoires défavorisés à la recherche d’un emploi, des dizaines d’entreprises qui recrutent, mais aussi des acteurs publics et des représentants du monde associatif, se sont retrouvés au ministère de l’Économie et des Finances, à Bercy.

Mozaïk, une fondation qui veut faire évoluer les mentalités

Cette année, le Sommet avait pour thème : « Agir avec impact ». Porté par la fondation Mozaïk, première fondation actionnaire en France à agir contre les discriminations à l’emploi, il procède d’une volonté, celle d’œuvrer à une société plus inclusive, où l’égalité des chances n’est plus l’exception mais la norme, en faisant évoluer les pratiques de recrutement.

« En 2021, dans un contexte de fin de pandémie de Covid-19, nous avions accueilli plus de 7 000 participants, dont 4 000 en distanciel. Forts de cette expérience, nous abordons la deuxième édition comme l’expression d’une mobilisation collective qui ne se dément pas », note Géraldine Plenier, directrice générale de la Fondation Mozaïk.

Objectif ? Permettre la rencontre entre les entreprises privées et les candidats à l’emploi, mais aussi entre les entreprises et les autres organisations à but non lucratif, de façon à mettre en place toujours plus d’actions d’insertion. Pour l’occasion, 3 600 offres d’emploi sont publiées, à l’intention des candidats, par quelques 70 partenaires.

Fondée en 2007, la fondation Mozaïk accompagne à la fois les candidats dans leur trajectoire vers l’emploi et l’émancipation individuelle, mais également les entreprises, dans la transformation de leur politique de diversité et d’inclusion. Son instigateur, Saïd Hammouche, un ancien fonctionnaire de l’Éducation nationale est parti du constat que les jeunes diplômés des territoires défavorisés, notamment ceux éligibles à la politique de la ville, rencontrent des difficultés d’insertion et font l’objet de discrimination à l’embauche. La philosophie de la fondation réside dans l’idée que seul un changement systémique, « par la force de l’inspiration », peut faire évoluer les mentalités, de même que l’innovation à l’embauche, et la généralisation des bonnes pratiques à tous les secteurs et tous les territoires, peuvent faciliter l’avènement d’un recrutement inclusif.

La fondation intervient à travers son propre cabinet de recrutement, Mozaïk RH, mais aussi à travers le campus Mozaïk, dont l’ambition est d’accompagner de manière individuelle ou collective des jeunes talents, avec des salariés d’entreprise qui acquièrent un rôle de mentor.

« Nous créons de cette manière de véritables cohortes. Et en général, les jeunes trouvent un travail au bout de six mois », assure Géraldine Plenier.

La fondation dispose par ailleurs d’une plateforme, Mozaïk Talents, où les candidats peuvent tout au long de l’année déposer leur CV, effectuer des tests pour évaluer leurs compétences, et consulter des milliers d’offres d’emploi disponibles.

Avoir un impact en termes de diversité et d’inclusion

Cette démarche fait naturellement écho à la stratégie inclusive de Securitas, présente dans notre Code des valeurs et de l’éthique qui rappelle que « le Groupe Securitas doit promouvoir une culture de la diversité et de l'égalité des chances fondée sur la compétence, l'expérience et la performance et s'efforcer d'assurer la diversité à tous les niveaux de l’organisation. »

Partenaire du Sommet de l’inclusion pour montrer la pluralité de nos métiers et faire connaître, en tant que recruteur de premier plan, notre politique en matière de diversité, Securitas participe à cette journée exceptionnelle à travers les ateliers, les rencontres, les tables rondes, le forum de recrutement. L’événement est aussi l’occasion de glaner des idées lors des plénières, pour lancer des plans d’actions concrets en matière de diversité et d’inclusion.

Luc Guilmin, président de Securitas France, est intervenu lors de la plénière « Top management : faire de la diversité une priorité stratégique », afin de confirmer que l’inclusion est un moteur de l’économie et de la performance et que le top management se doit de lancer les lignes directrices à ce propos. Dans le thème de ce deuxième Sommet de l’inclusion, le mot impact était « fondamental », souligne Géraldine Falette, chargée de mission RSE de Securitas France :

« Cest une notion qui nous parle beaucoup. Avoir un impact, c’est donner du concret aux notions larges et parfois abstraites que sont la diversité et l’inclusion. Ca parle à plus de gens ».

Concrètement, cela incite à mesurer les avancées réalisées. Parmi ses objectifs RSE, Securitas entend par exemple atteindre 20 % de femmes managers à l’horizon de 2025. « Il nous revient de lancer de nouvelles actions pour y arriver », indique Géraldine Falette. Innovant, le Sommet de l’inclusion économique est le vecteur d’un changement global des pratiques et des mentalités.